
Dans le cadre prestigieux du Festival International de Monastir, la voix d’Oum Kalthoum a résonné de nouveau, portée par la troupe El Ksayer sous la direction du maestro Moncef Férini. Une soirée vibrante de nostalgie, dédiée à la diva immortelle de la chanson arabe.
La Presse — Le Ribât de Monastir s’est transformé, le temps d’une soirée excep- tionnelle, en un écrin d’émo- tions et de souvenirs. L’icône de la musique orientale, Oum Kalthoum, était à l’honneur à travers le spectacle «Le cœur aime tout ce qui est beau», présenté par l’ensemble vocal El Ksayer, sous la direction musicale du maestro Moncef Férini et l’encadrement artis- tique de Mme Intissar.
Ce concert-hommage, inscrit au programme de la 52e édition du Festival International de Monastir, fait suite au succès retentissant qu’il avait connu lors de sa première représen- tation au complexe culturel en fin d’année dernière.
Durant près de deux heures, le public a été transporté dans l’univers enchanteur d’Oum Kalthoum à travers une tren- taine de morceaux soigneusement choisis. Le réper- toire, puisé dans les œuvres de compositeurs de légende comme Zakaria Ahmed, Riad Al Sombati, Sayyed Mekkawi et Baligh Hamdi, sur des textes de poètes emblématiques tels que Bayram El Tounsi, Morsi Gamil Aziz et Maamoun El Chenawi, a été interprété par un chœur mixte accompagné d’instrumentistes chevronnés. Le maestro Moncef Férini a précisé que ce spectacle rend hommage à Oum Kalthoum, cinquante ans après sa dis- parition, avec une volonté assumée de faire revivre sa mémoire musicale auprès du public tunisien. Et ce der- nier ne s’est pas contenté d’écouter : il a chanté, vibré, et partagé chaque instant avec l’ensemble musical, dans un élan d’amour et de communion artistique.